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L'Economie Sociale et Solidaire (ESS) : un territoire, des Hommes une autre économie

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Naissance et implantation du mouvement associatif à La Réunion

Le mouvement associatif est la forme la plus ancienne de l'Economie Sociale à La Réunion avec l'apparition, dès 1831, de la Maison de la Charité, sous le nom de « fondation ». Sa vocation : éduquer les petites filles orphelines.

Essentiellement porté par le Clergé, le mouvement associatif prend véritablement son essor avec l'abolition de l'esclavage en 1848.

Divers hospices et asiles voient ainsi le jour, telle "l'Association Saint-François d'Assises" fondée en 1918. 

Dans une société coloniale très pauvre, le mouvement associatif s'attache essentiellement à apporter assistance aux plus malheureux, face aux carences des pouvoirs publics, mais cet élan de générosité animé par une poignée de philanthropes, soutenus par le Clergé, trouve rapidement ses limites : face à l'ampleur des besoins, les ressources (cotisations des membres et loteries) sont très limitées.

Dans la première partie du 19ème siècle, on assiste à un développement des associations à La Réunion, et surtout à une diversification de leurs domaines d'activités.

Le budget colonial est loin de suffire, et le mouvement associatif s'impose comme l'un des recours pour la mise en œuvre des politiques sociales.

La frontière entre associations et mutuelles est alors infime, la réglementation n'étant pas toujours précise ni appliquée, et les sociétés de secours mutuels abondent largement le budget des associations.

Naissent ainsi l'Association d'Aide Maternelle, l'Association pour la Protection de l'Enfance Coupable et Abandonnée (APECA)... 

 

Le monde associatif accompagne la modernisation

Avec la Départementalisation, l'évolution est majeure. La Réunion doit intégrer des logiques modernes de développement et les associations, cantonnées jusqu'à présent essentiellement dans leur action en faveur des plus démunis, se font plus militantes. Elles s'attachent à accompagner au mieux la société réunionnaise traditionnelle, issue d'un long passé colonialiste, dans les mutations rapides auxquelles elle est confrontée. On peut alors déjà parler d'une forme de "lutte contre l'exclusion".

C'est donc tout naturellement, et souvent avec le soutien actif des pouvoirs publics que le monde associatif prend réellement son essor dans tous les domaines : l'éducation populaire, l'aide aux agriculteurs, le sport et les loisirs, la prévention des fléaux sanitaires et sociaux, la culture...

 

Le foisonnement du mal maîtrisé

La loi de décentralisation va donner un coup d'accélérateur au développement du monde associatif à La Réunion. Les Collectivités locales se voient octroyer de nouvelles compétences et bénéficient de ressources plus importantes. Elles s'investissent dans des domaines nouveaux, avec des moyens accrus, et trouvent dans la loi de 1901 un outil souple et efficace pour la mise en œuvre rapide des politiques publiques.

La société réunionnaise a évolué, le niveau de vie global a progressé et les associations œuvrent à présent dans les domaines les plus variés.

La société de consommation est bien présente, et la démocratisation de l'accès aux loisirs et à la culture incite à une multiplication d'initiatives associatives.

Par ailleurs, la montée du chômage, accentué à La Réunion par la démographie incite l'Etat et les Collectivités à instaurer de nombreux dispositifs d'aides à l'Emploi. Aux côtés des Collectivités locales, les associations sont éligibles aux aides publiques réservées au secteur non lucratif, et deviennent progressivement un instrument de lutte contre le chômage à La Réunion.

En 1999, 3 200 associations employaient ainsi plus de 15 000 personnes dont une majorité d'emplois aidés (CIA, CES, CEC, Emplois-Jeunes).

Cette croissance exponentielle n'a pas toujours été maîtrisée : absence de structuration, projets mal définis, déficit de formation, difficultés financières, perspectives de développement imprécises... sont aujourd'hui les problèmes qui se posent le plus souvent.

 

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